Publié dans Société

Viol en réunion d'une jeune femme - Un chef Fokontany et ses complices à Antanimora

Publié le mercredi, 04 décembre 2024

Depuis peu, un chef Fokontany et ses deux présumés complices, ont atterri à Antanimora, du moins à titre provisoire. Ils sont accusés du viol en réunion d'une femme de 23 ans. Ce scandale a secoué la Commune d'Anosiala, dans le District d'Ambohidratrimo.

Dans le vif du sujet, les trois larrons ont finalement réussi à attirer la victime dans leur piège, non sans qu'ils ne lui aient d'abord grossièrement trompée sur les réseaux, avec utilisation d'un compte fake, lui mentant qu'elle s'adresse à un étranger ou "vazaha" prêt à la prendre pour épouse.

 

Séduite, la jeune femme victime s'est alors jetée dans la gueule du loup, après que son amoureux a, en quelques mois, réussi à captiver son cœur, en acceptant sans hésiter de rencontrer son futur mari "vazaha". Et que ce dernier va envoyer ses employés afin de l'y récupérer en moto.

Cela remonte le 15 octobre dernier, lorsque vers 21h, "l'employé" a emmené la victime en deux-roues jusqu'à Andranotapahina. Là, les autres larrons l’y attendaient déjà avec une corde. Du coup, ils ont alors ligoté la fille avec avant qu'ils n'aient finalement abusé d'elle, tour à tour.

Horriblement violée, la victime n'arrivait plus à marcher. Par un hasard des circonstances, elle n'a eu la vie sauve qu'au passage d'une équipe de gendarmes, ayant patrouillé le secteur, et qui ont surpris les suspects impliqués dans ce viol.

Après leur arrestation, les suspects furent transférés à la brigade de Gendarmerie à Talatamaty, en charge de l'enquête. Celle-ci révèle que l'un des suspects est chef Fokontany dans une Commune à Ivato. Après leur incarcération provisoire à la prison d'Antanimora, les proches de la victime, se battent actuellement bec et ongles, pour transférer les suspects à Tsiafahy.

 

F.R.

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Editorial

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    En panne d’une réelle volonté politique, la lutte contre la corruption fait du surplace à Madagasikara.Un décalage flagrant s’interpose entre ce qui a été dit et ce qui est fait ! Le pays stagne. Les Indices de perception de la corruption (IPC) éprouvent les peines du monde d’évoluer vers le sens du positif. Plutôt, ils reculent. Quid d’une volonté politique pour cerner ce « mal », la corruption, qui sape le fondement de l’essor de l’économie nationale.Créé le 17 décembre 2004, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) fête ses 20 ans d’existence. Immédiatement, la question qui surgit : « quel bilan ? » BIANCO, de par son nom, ambitionne de combattre la corruption à Madagasikara. Après 20 ans, où en sommes-nous ?D’un avis généralement partagé, on hésite. Ecartelée entre une appréciation tranchée de réussite et d’un constat amer d’échec, l’opinion publique vague à l’âme. Le bilan mitigé semble dominer la partie.…

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